Elevage et vente de chevaux d'endurance Pur Sang Arabe
Août 2016
Mise à l'entrainement d'un cheval né à l'élevage : Qharakoum, hongre d' 1.55m par Nadjran et Qhin'Dao par Rubi de la mouline et Qhéjala (lignée Jelala II). Cheval puissant, d'une lignée très rare, qui va débuter ses qualifs.
3 autres chevaux débutent cette année : Qoheyl jument de 6 ans, Jedran hongre de 5 ans et Qhatani hongre de 6 ans.
06 Mai 2016
Bagd Ali (Pigale et Barakah par Ourki) gagne la CEI** d'Uzès avec panache (1min30 d'avance) monté par Marilyn Lemoine.
A noter que le cheval débutait sur la distance. Quelques jours plus tard, naissait sa petite sœur par Djin Lotois. Barakah, injustement qualifiée de ponette par de pauvres individus aussi bêtes qu'incompétents, à cause de sa petite taille trop "arabe", prouve ici toute sa qualité de mère en transmettant trempe, vitesse et métabolisme.
Cette année là, nous avions choisi Pigale pour sa formidable lignée maternelle "fossile" : Alwernia par Celebes et Alecsja par Czort . C'était du temps où les lignées polonaises galopaient très fort... Amen!
Jezzawak (Nadjran et Jazoura par Ourki) Entier de 8 ans, 9ème sur la CEI **YR à Uzès pour ses débuts sur 120 km. C'est le dernier produit de Nadjran, excellent étalon, qui a fait une carrière fulgurante à l'élevage puisque devenu stérile à 20 ans.
Saison de Monte 2015 :
Barakah, par Ourki et Bismilah (Irmak)..............................................................pleine de Djin Lotois
Jezayat, par Nadjran et Jazoura (Ourki)...................................................................pleine de Khadar
Sourath, par Oursene et Souganate (Manganate)..............................................pleine de Djin Lotois
Qhirikita , par persicko et Qhadidja (Ourki)..............................................pleine de Simba du Barthas
08 Septembre 2015
Qhanta Bella , Arques Perspex et Qhadidja (Ourki) sous la selle de Noémie Gautier (cavalière et propriétaire) lors de sa victoire sur CEI ** à Pontchateau
1er Septembre 2015
2 produits ont quitté nos écuries cet été :
Cognac Dancer 6 ans, par Bédouin de Piboul et Qhéjala (Fawzan) - (lignée Jelala II)
Babylon' 1 an, par Djin Lotois et Balkis Bint par (Persicko) - ( lignée Belle de Jour)
15 Novembre 2014,
Très belle saison qui s'achève avec quelques résultats de bon augure sur CEI ** et *** :
Qhanta Bella, 8 ans, Arques Perspex et Qhadidja (Ourki) - lignée Jelala II
- GAGNANTE 120 km Pontchâteau 2014 - 18.93 km/h
- 4e 120 km Plougonven 2014
- GAGNANTE 90 km Silfiac 2014 - 18.78 km/h
Cognac Tonik, 9 ans, Arques Perspex et Qhadidja (Ourki) - lignée Jelala II
- 2e 80 km Doha 02/2014 - 25.52 km/h
- 2e 120 km Doha 11/2014 - 18.82 km/h
Borsaalino, 8 ans, Arques Perspex et Barakah (Ourki) - lignée Belle de Jour
- 2e 120 km Fontainebleau 2014 - 20.51 km/h
- 2e 120 km Pontonx s/ Adour 2014 - 20.5 km/h
Belk'our Marine, 14 ans, Qhandour Marine et Belkis (Irmak) - lignée Belle de
jour
- 10e 2x70 km Monpazier 2014
- Classé 2x100 km Montcuq 2014
Quelques résultats de nos jeunes (et moins jeunes) sur les CEI * 2014 :
Berezig, 6 ans, Arques Perspex et B'Oureah (Ourki) - lignée Belle de Jour
- Classé 90 km Lichtaart 2014
- Classé 90km Tessenderlo 2014
Bagd Ali, 6 ans Pigale et Barakah (Ourki) - lignée Belle de Jour
- Gagnant 90km pleine du Seque 2014
Jazour, 8 ans Rubi de la Mouline et Jlila bint Jazour - lignée Guetlato
- Gagnant 90 km Villefranche du Périgord 2014
Qhalikoba, 9 ans, Arques Perspex et Qhejala ( Fawzan) - lignée Jelala II
- Classée 90 km Argentan 2014
Qherissima, 8 ans, Arques Perspex et Qhejala ( Fawzan) - lignée Jelala II
- Classée 90 km Corlay 2014
Eté 2014,
Photos prises par Olivier Lejour
14 Mai 2014
Une photo récente de Jezzawak, étalon de 6 ans né à l'élevage, par Nadjran et Jazoura (Ourki). Ce jeune cheval de 1m55 est promis à une carrière d'étalon après sa carrière en endurance. Il est issu d'un inbreeding assez resserré sur les 3 étalons mythiques Ourour (tun), Baroud III, et Sumeyr(tun).
20 Avril 2014
Le printemps : saison des naissances, mais aussi des stagiaires... Merci à Lucie et Véronique pour leur travail consciencieux sur 12 poulains de 1 mois à 5 ans.
20 Mars 2014
Photo souvenir de Berezig en fin de débourrage, désormais parti pour des contrées très lointaines, tout comme CognacTonik, Borsaalino, Jazour. La photo date de l'été 2012, en face dans le pré : Qhémozabi.
29 octobre 2013
Ce printemps Hussam a sailli B'oureah et Jazoura qui sont pleines.
Balkis bint (Persicko et B'oureah par Ourki) est pleine de Djin Lotois****
Qoheyl (Bédouin de Piboul et Quadidja par Ourki) sera saillie en 2014.
Qhatan et Cognac Dancer sont en cours de débourrage.
Baraka est pleine de Khadar.
Qhind'ao est pleine de Nimr Shabareq.
Nous saluons la performance de Borsaalino : 12ème au championnat du monde des 7 ans en Italie sous la selle de Achille Donnais.
08 Février 2013
21 Novembre 2012 :
Pour la saison de monte 2013, l'arrivée de l'étalon syrien Hussam Al Shamal est prévue à la mi Février. Il servira certaines de nos juments comme Qhadidja, Jazoura, Barakah ou encore B'Oureah.
Attention, pour ceux que ça intéresse : il ne saillira chez nous que pour 2 mois (jusqu'à fin Avril), à partir de cette date il rejoindra le haras de Mr Decroix à côté de Rouen en Haute Normandie.
Conditions de saillie :
PRIX DE SAILLIE : 750 € (500 € par jument si plusieurs).
PRIX DE PENSION : 6 € pré intégral; 9 € / jour - box la nuit et herbage le jour - 14 € / jour si soin particulier (jument suitée etc...)
saillie en "monte en main" suivi gynécologique au haras de Saintes (20 km).
*Il est important que les juments soient en état, ni trop grasses ni trop maigres et indemnes de tout parasitage.
*Juments ayant subi un test négatif de métrite et d'artérite virale et à jour de ses vaccinations.
Si vous êtes intéressés pour lui mettre une jument chez nous : veuillez contacter Adrien Deblaise au : 06.73.39.05.90
Hussam Al Shamal
Article du 20 Juillet 2008
La jument du bédouin (par Joe Achkar éleveur et grand connaisseur de chevaux syriens)
«Le cheval Bédouin c'est avant tout des juments, et les juments originaires des tribus chamelières et non pas des tribus moutonnières.
Ces juments étaient des "War horse".
Pour se déplacer le Bédouin utilisait le chameau et non pas la jument.
C'est sur elle que le Bédouin comptait pour faire ou repousser un "Gazu". Vous savez tous qu'ils employaient des juments car elles ne hennissent pas en flairant un male, ce qui élimine l'effet de surprise, mais aussi elles peuvent uriner tout en galopant à la différence du male qui doit s'arrêter ce qui est loin d'être pratique quand vous êtes poursuivis.
Le Bédouin ne croisait jamais sa jument parce que l'étalon était "beau" mais surtout pour ses origines, pour son "sang". Un étalon pouvait être fameux pour ces performances durant une Guerre, ou par les origines de sa mère : une jument fameuse durant les gazu ; mais jamais pour sa "belle tête".
La différence entre la guerre et le gazu est la suivante :
un gazu a ses règles, du moins entre les grandes tribus : les tribus "cherif", il y avait des tribus qui ne pratiquaient pas le gazu mais qui le subissaient, et il y avait des petites tribus bédouines mais pillardes qui n'obéissaient à aucune règle, comme il y avait des tribus qu'on attaquait pas vu leur extrême pauvreté, par exemple les Sleibs.
Les grandes tribus de la Badia et de la Mésopotamie Syrienne (La Jezira) étaient :
Badia : Fidaan, Sbaa, Wuld Ali, Wuld Sliman, Hessene, Rualla
Jezira : Shammar, Tai, Jbur, Iqaidat
Cest tribus pratiquaient le gazu un peu pour le sport et un peu pour le vol, mais on volait ce que l'ennemi avait de plus précieux ; soit ces chameaux de courses (les Daluls), soit ses juments.
Le gazu se pratiquait a dos de chameaux, les juments n'étant utilisées que durant les derniers 20 à 30 km, car une tribu pouvait faire un gazu de 400 à 500 km au total!
Très rarement le Bédouin utilisait sa jument sur 160 km.
Les règles étaient les suivantes :
- Avertir l'ennemi qu'il allais subir un gazu, dans une semaine, un mois, un an, l'important était d'avertir.
-Le gazu devait avoir lieu de jour car il était alors facile d'éviter de blesser femme, enfant, vieux et éviter aussi toute effusion de sang qui pouvait déboucher sur une guerre.
-Le challenge du gazu était de faire passer le message à l'autre tribu : "nous vous avons pris votre bien le plus précieux, nous sommes plus fort que vous".
-Souvent après un gazu, la tribu volée envoyait des émissaires à l'autre tribu pour les informer des pédigrées des juments prises. Les produits males des juments prises et dont le pédigrée demeurait inconnus étaient considérés "impropres à la reproduction" ou "non-Chebou" par leur nouvelle tribu.
Ces renseignements sur le gazu m'ont été communiqués par le Cheikh Hemeidi al Daham "Cheikh des Cheikhs" des Shammars de Syrie il y a quelques années, avant qu'il ne s'exile au Qatar.
Je vous rapelle que ces règles étaient pratiquées par les grandes tribus.
Pour la guerre c'était une autre paire de manche : tous les coups étaient permis c'est à ce moment là qu'on utilisait les quelques males présents dans la tribu.
Les Bédouins vendaient leurs males à l'âge de deux ans aux gens de la ville et ne gardaient que quelques étalons.
La jument Arabe chez le bédouin était un instrument de guerre au même titre qu'un char aujourd'hui ; les considérations d'ordre esthétique n'avaient pas leur raison d'être.
Si des produits étaient plus beau que d'autre c'est que la race Arabe est belle. Il n'y
avait pas de concours de beauté chez le bédouin, ils ont été inventés par vous Occidentaux.»